Aucun produit.
L’histoire des rosiers est fabuleuse, extraordinaire. Des chinois qui, semble-t-il, sélectionnaient les rosiers il y a plus de 1000 ans, aux rosiers modernes en passant par la mode du rosier dit "ancien", le beau rosier est une quête permanente. Les catalogues et les jardineries regorgent de merveilles aux innombrables fleurs. Plantés dans nos jardins, nous sommes souvent déçus.
Comment éliminer ces déceptions et réussir nos rosiers ?
7 trucs et astuces pratiques pour réussir. Attention ces 7 pratiques doivent être cumulées pour nos rosiers, ce n’est pas un choix, mais des conditions.
En vrac, savoir ce qu’est un polyantha, un rosier remontant, un rosier botanique, un hybride de thé, un rosier paysage, un rosier buisson, un rosier liane, etc. Tout cela s’apprend facilement dans un bon livre.
Quand on choisit un rosier, il ne faut pas uniquement s’arrêter devant le look et les dires du vendeur. Il vaut mieux noter le nom du rosier et enquêter. Ce rosier est-il sujet aux maladies ? La floraison est-elle remontante ? Quelle taille va-t-il avoir ? Les réponses sont dans les bons livres, sur internet ou chez les amis qui ont un jardin et quelques rosiers. Allez chercher les témoignages de ceux qui ont déjà un peu d'expérience dans les rosiers !
Sans entrer dans des détails de botanistes, sachez que le même type de rosier peut être greffé sur des portes greffes différents. Les portes greffes sont importants, c’est la partie du rosier qui est enterrée. Si vous choisissez un porte greffe inadapté à votre terre, votre rosier végétera, déclinera, et sera donc plus enclin à attraper toutes sortes de maladies.
Schématiquement il y a 3 types de porte-greffe :
Voilà, vous connaissez les avantages et inconvénients des portes-greffe. Encore faut-il savoir si votre terre est calcaire ou pas... et trouver des vendeurs de rosiers qui savent sur quoi sont greffés les rosiers qu’ils vendent.
Sachez qu’en France au moins 80% des rosiers produits et vendus sont greffés sur multiflora. La raison est simple : ils sont beaucoup plus beaux à la vente... ce qu’ils deviendront dans votre jardin est beaucoup moins intéressant pour le vendeur.
La plantation d’un rosier en racines nues entre les mois de décembre et février est la meilleure solution. Vous obtiendrez de meilleures chances de reprise ainsi qu'un meilleur enracinement. Le rosier résistera également mieux à la sécheresse la première année. Où allez-vous le planter ? Un rosier a besoin de 6 heures d’ensoleillement quotidien. Oubliez immédiatement l’idée saugrenue du rosier plein nord à l’ombre d’un sapin.
A part les rosiers grimpants qui sont plus « nettoyés » que taillés et les rosiers liane que l'on laisse tranquille, les autres se taillent. Par une belle semaine de janvier, pour la taille dite à l’anglaise, au mois de mars plus traditionnellement. Les rosiers paysages peuvent se tailler au taille-haie, les arbustes au sécateur. Ce n’est pas compliqué : il ne faut pas hésiter à tailler court, au-dessus du 3ème ou 4ème œil.
Les rosiers sont des plantes gourmandes. Elles ont toujours faim : de bonnes rations d’engrais en fin d’hiver, au printemps et en été lui sont indispensables. Préférez les engrais naturels, bien sûr.
La question la plus importante est bien sûr celle de la bonne santé des rosiers. C’est comme ça qu’ils seront beaux et en fleurs.
LE secret : bien observer ses rosiers au long de l’année et surtout l’apparition d’une éventuelle maladie. Les deux grandes maladies du rosier, oïdium et taches noires sont des maladies contagieuses. Elles arriveront par un sujet faible. Donc, vous observez vos rosiers et vous voyez par exemple des taches noires apparaître sur un rosier ! Le traitement miracle : un louchet et hop on arrache et on mets à la poubelle ce rosier sensible. Il sera remplacé à l’automne par un autre, réputé plus solide et dont la fleur vous fait rêver…
Si vous suivez ces conseils, je vous promets de beaux rosiers sans chimie, naturellement florissant !