paiements sécurisés

service client

Gouge weedger pour desherber

LES OUTILS, LEURS MANCHES...

Les outils à manche sont les principaux outils du jardinier : bêche, louchet, râteau, croc, binette, transplantoir, plantoir, ratissoire, aéro-bêche, etc… les dictionnaires et les abris de jardin regorgent de ces outils qui transforment nos mains et bras en engins à travailler la terre. Combien de fois avons-nous été déçus par le mauvais rendement ou l’inefficacité d’un outil ? Par la casse inopinée d’un manche ? Par un fer ou une dent tordue sur une petite racine ? Trop souvent ! Alors on cherche d’autres solutions : pourquoi pas un outil motorisé ? Pourquoi pas des outils avec le même manche interchangeable ? Un manche fibre ? Nous allons dépoussiérer tout cela.

L’escroquerie du manche interchangeable. Comment est venue cette idée du même manche qui s’adapte sur des outils différents ? Certainement pas dans un cerveau de jardinier, plus probablement dans le cerveau de gens de marketing. C’est un piège magnifique dans lequel beaucoup tombent. Cherchons les avantages supposés de ce manche avec des outils interchangeables :

- L’économie, c’est moins cher puisque on achète un seul manche ? Faux, c’est beaucoup plus cher. Pour vous en persuader aller vous balader dans le rayon de bricomachin ou jarditruc et regardez ! Cela coute une fortune !! Le manche est cher et pas terrible, les outils à adapter coûtent plus cher qu’un outil de même gamme avec manche !

- Un gain de place et un rangement plus facile ? Bof…. ça reste à prouver. Ce ne sont pas les manches qui sont durs à ranger et qui prennent de la place.

- De bons outils ergonomiques ? Non, non et mille fois non.. Un bon jardinier vous expliquera que chaque outil a son manche, qu’une binette ou un croc souffrent beaucoup plus qu’un râteau. Un manche de râteau doit avoir une certaine souplesse, un manche de binette doit être raide comme la justice. Les longueurs des manches sont également variables selon les outils…bref le manche universel est un leurre.

En conclusion, ces outils si beaux , qui ont l’air si pratiques, sont surtout de bons outils pour ceux qui les vendent.. Vous risquez de vous fatiguer et de galérer avec ces merveilles. Mais ils sont tellement beaux et chatoyants, modernes en plus….

Bon, venons aux vrais outils. Quel que soit l’outil il doit avoir un manche et un montage adapté. Le manche se caractérise par l’essence du bois utilisé et sa taille. Exemple : un manche de râteau est souvent en sapin, il est long et fin. Un manche de louchet ou de bêche est en frêne ou hêtre, plus court que le manche de râteau il est également plus gros. Ce que je dis semble évident, mais pas tant que ça. Des fabricants, pour baisser les coûts imaginent des manches sous-dimensionnés ou dans des bois de mauvaise qualité.

Les bons manches en fibre sont incassables, très chers et surtout très lourds. A n’utiliser que pour les manches qui souffrent beaucoup : merlins, masses, pioches et les louchets qui ne font que de l’arrachage. Pour le jardin rien n’est plus confortable qu’un manche en bois. Aujourd’hui les plus solides sont en hyckory. Cependant, pour un râteau un simple manche en sapin suffit. Pourquoi ? parce qu’un manche de râteau ne souffre pas, si l’on s’en tient à une utilisation normale, bien sur.

Le montage de l’outil est très important. C’est lui qui va déterminer en grande partie la solidité de l’outil. Schématiquement, il y a 3 sortes de montage : la douille, la soie, la plume.

La douille, c’est bien et pas bien. Les avantages : grande facilité à changer de manche. Les gros défauts : le manche branle un peu et surtout sur un outil qui souffre, il y a un point de faiblesse juste au-dessus de la douille. Les manches cassent toujours à cet endroit. Les meilleurs emmanchements a douille sont ceux qui sont assez longs et qui fixent l’outil avec 2 vis.

fourche a becher

La soie c’est mieux, un morceau de métal rentre dans le manche, c’est solide, le manche travaille sans casser. Le meilleur emmanchement pour les crocs, les binettes. Petit inconvénient : pas facile de changer le manche.

La plume, ce qu’il y a de mieux. C’est le meilleur emmanchement, un peu cher, mais indispensable sur les louchets, par exemple. C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre un louchet et une bêche. Un manche de louchet est quasiment incassable même quand on force pour arracher un arbuste.

Derniers de la liste mais intéressants, les emmanchements »anglais », longs cols de cygne en métal qui montent le long de l’outil. Ce type d'emmanchement est très résistant si il est bien fait. Avec un manche en frêne, vous serez ravis. Attention également à ce qu'il ne soit pas trop fin vers le fer de l'outil, cela peut entrainer une faiblesse irrémédiable à cet endroit. Nous vendons des outils anglais KENT & STOWE qui respectent ces standards de qualité.

bêche anglaise

Dernier point important, l’outil, sa solidité. Les outils forgés sont ce qu’il y a de mieux. Mais une fois de plus a quoi forger un râteau ? un croc, une fourche bêche, un louchet doivent certainement être forgés. Et puis il y a la trempe, opération qui durcit l’acier mais qui est délicate à réaliser. Voila donc notre bon outil forgé et bien trempé.